Le premier manuscrit retrouvé, décrivant des végétaux, était Chinois et remonte à 2 800 ans avant J.C. Il comportait quelques 300 plantes très succinctement décrites (sur les 6000 à 6500 actuellement utilisées par la médecine chinoise).
Dans l'Antiquité, les plantes étaient connues et utilisées pour leurs vertus alimentaires, médicinale, textile ou leur beauté.
Les Mésopotamiens, les Égyptiens, surent introduire dans leur pays des plantes venues d'ailleurs et les Grecs pratiquaient déjà la fécondation artificielle du dattier au Ve siècle avant J.-C. Mais tout porte à croire qu'ils ne connaissaient pas le fonctionnement du système végétal.
Aristote
Il est le fondateur de la botanique. Il est né à Stagène en Macédoine, en 384 avant J.C.
Il suivit pendant 20 ans les leçons de Platon, et commença à se faire connaître par ses écrits.
Il n'évoque les végétaux que pour les situer, dans un plan plus général d'organisation des organismes vivants. Aristote ne s'intéresse qu'assez peu à l'étude de plantes pour elles-mêmes. Aristote explique que les plantes se nourrissent essentiellement d'humus, c'est-à-dire de matières organiques quelles puisent dans le sol.
Parmi ses étudiants, Aristote compte le jeune Théophraste qui deviendra plus tard le premier botaniste de l'Antiquité.
Théophraste
Il était philosophe Grec (son vrai nom étant Tyrtanos, ce qui signifie le Divin Parleur) né en 371 avant J.C et décédé en 286 avant J.C.., à Eresos (île de Lesbos).
Histoire des plantes dans laquelle on trouve le germe du système sexuel, et le traité des causes de la végétation. Il continue le travail d'Hippocrate, pour l'étude des plantes médicinales : variété, structure des végétaux et leur utilisation. Il suit la pensée de Platon en définissant et en classant tous êtres vivants en catégories, en pensant que l'homme est le sommet de l'évolution.
Il s'intéresse surtout aux plantes de rivières, marais, lacs, spécialement en Egypte. Ses visions de la botanique restent classiques, utilitaires et mythiques. Son œuvre est surtout sa manière de classer les plantes, c'est la première classification, comme établie à celle d'aujourd'hui.
Il classe 480 végétaux, par catégorie bien définies par leur aspect morphologiques : arbre, arbuste ou herbe. Les pétales unis ou séparés. La position de l'ovaire.
La technique de la greffe est décrite dans les textes antiques des auteurs comme Théophraste (4e s. av. J.-C.). Dans son ouvrage De Historia Plantarum, il cite les greffes en fente et en écusson.
Renaudot publie un Traité des Pauvres dans lequel il expose comment traiter les pauvres, ce qui séduit le Roi, qui aime bien lui, traiter les pauvres, par le mépris.
Nommé Médecin ordinaire de Louis XIII à Paris, il reçoit aussi le titre de Commissaire Général des Pauvres du Royaume. Tâche qui consiste à délivrer le permis d'être pauvre. Cette affaire ne rencontre que peu de succès car les pauvres préfèrent rester vagabonds en toute illégalité, les rustres.
Pédianus Dioscorides
Médecin Grec né au environ de -40 et mort au environ de -90. En l'an -70 avant J.C., il fait une liste de 800 plantes médicinales et leurs usages. Son œuvre est plus connu sous le nom Latin « De Materia Medica ». Elle sera très souvent recopiée. Elle ne comportait aucune illustration.
L'œuvre de Dioscoride, pendant 15 siècles restera la principale référence en botanique médicale. On l'étudie aujourd'hui pour l'étude de la botanique de l'antiquité.
Pline l'Ancien
Né en -30 avant J.C. et décédé en- 79 après J.C., son histoire Naturalis, encyclopédie en 37 volumes, compilé au 1er siècle à partir d'ouvrages Grecs et Latins, comportait 16 volumes consacrés aux plantes. Publié en 77, le « Naturalis Historia » constitue des connaissances sérieuses vu son époque, teintées de superstitions diverses, mélangées à des recettes magiques et des anecdotes invérifiables.
Malgré quelques lacunes scientifiques, elle fut une source précieuse pour les botanistes de la Renaissance. Il consulta plus de 2 000 volumes et manuscrits.
Il y consacra toute la dernière partie de sa vie.
Pline l'Ancien, dans l'année qui suit la publication de son œuvre, meurt victime de sa curiosité scientifique en voulant observer de plus près, le Vésuve en éruption, qui devait détruire Pompéi.
Leonhart Fuchs
Né en Suisse en 501 et mort en 566. Professeur de médecine à l'Université de Tubegen. Son herbier pharmaceutique et ses travaux furent très importants.
Le fuchsia fut appelé ainsi d'après son nom. Son ouvrage « De Historia Stirpium » est richement illustré. Il est composé de 400 plantes allemandes et une centaine d'autres. Les plantes sont classées par ordre alphabétique : elles sont décrites avec exactitudes, avec leurs vertus.